Ma prime Rénov' : : ce qui change au 1er janvier 2024
Voici les principales évolutions:
Ma Prime Rénov' se recentrera sur la rénovation globale. Le propriétaire doit mettre en œuvre au moins deux projets (comme l'isolation des murs et le remplacement de l'ancienne chaudière par une pompe à chaleur). Le gouvernement a noté qu'« au moins deux mesures d'isolement et de ventilation sont nécessaires » ;
Les travaux réalisés doivent conduire à au moins deux niveaux de DPE ; Pour les plus petits revenus, la prise en charge des travaux peut atteindre 90 %, et pour des rénovations efficaces le plafond de la prise en charge des travaux est porté à 70 000 € (jusqu'à présent 35 000 €) : ceux qui pourront obtenir non pas deux, mais quatre niveaux de DPE ( de F à B ou de G à C);
Le montant de l'aide à l'installation de pompes à chaleur air/eau géothermiques va doubler, passant de 1 000 à 2 000 euros pour les ménages aux revenus modestes et intermédiaires. L'aide sera toutefois réservée aux propriétaires de logements dont le DPE est classé entre A et E, qui ne sont donc pas des passoires thermiques ;
La prestation d'accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov', un professionnel en charge d'assister les particuliers dans leur projet de rénovation énergétique (il peut s'agir soit d'un assistant à maîtrise d'ouvrage, soit un opérateur agréé par l'État ou désigné par une collectivité locale), devient obligatoire dans tous les dossiers.
Pour mémoire, le recours à Mon Accompagnateur Rénov' est devenu obligatoire pour bénéficier d'aides pour des travaux de rénovation énergétique d'un certain montant au 1er septembre 2023 (travaux de deux gestes ou plus, dont le coût dépasse 5 000 euros TTC et qui font l'objet d'une demande de subvention supérieure à 10 000 euros dans le cadre de MaPrimeRénov').
Le dispositif était déjà obligatoire depuis le début de l'année pour les travaux de rénovation globale financés avec "MPR sérénité", pour les subventions supérieures à 5 000 euros ;
Un seul dossier devra être déposé à l'Anah, qui s'occupera elle-même de valoriser les aides au titre des certificats d'économies d'énergie (CEE) pour le demandeur de l'aide.